Faisant partie des voitures mythiques de la marque italienne, la Lamborghini Countach est une voiture illustre qui mérite sa place dans l’histoire de l’automobile sportive. Retour sur le mythe.
Un peu d’histoire
La Lamborghini Countach est la remplaçante de la vieillissante Muira. Présentée au salon de l’automobile de Genève en 1971 sous l’appellation LP500, la Countach voit le jour un an et se voit commercialiser jusqu’en 1990. Éternelle rivale de la Ferrari 512 Berlinetta Boxer, la Countach disposait d’un moteur à la cylindrée équivalente à cette monture de Maranello avec leur moteur V12. Une mécanique plutôt avenante compte tenue du choc pétrolier de l’époque.
Un design parfaitement original
Si la Muira était une voiture à la forme arrondie, la Countach elle arbore des formes tout à fait atypiques avec son esthétique angulaire. Taillée comme une espèce de vaisseau spatial, la Lamborghini Countach frôlait la perfection des lignes d’une Ferrari du moment. Dans son allure générale, la Countach semblait imposante avec son apparence aplatie qui accentuait la largeur de la voiture. À cette époque, la mode était aux portes-papillon, et la Countach en disposait également.
Une motorisation d’anthologie
À sa sortie, la Countach était animée par le fabuleux moteur V12 incliné à 60° 5.0 Bizzarini issus de la Muira, une mécanique légendaire datant de 1963. Mais, la Countach abandonna ce moteur énorme pour une cylindrée de 4.0 plus modeste, mais qui développait pas moins de 375 ch. Ce moteur d’ailleurs équipe encore les Murcielago d’aujourd’hui. Plus en détail, ce moteur se composait d’un bloc moteur en aluminium avec un vilebrequin à sept paliers. Les soupapes étaient distribuées à 2 par cylindres et étaient entraînées par un double arbre à cames. L’alimentation du moteur était assurée par 3 carburateurs webers doubles corps par banc de cylindré soit un total de 6 carburateurs. Grâce à cette mécanique hors norme, la Countach affichait des performances monstrueuses, mais avec l’arrivée des nouvelles normes antipollution, les motorisations sont passées à l’injection au détriment de l’utilisation du carburateur.
Un comportement de buffle
Profitant d’une puissance phénoménale, la Countach est considérée comme l’une des voitures les plus performantes au monde. Seul bémol, son manque d’aérodynamisme se faisait grandement sentir lors d’accélération franche ou de passage à haute vitesse, d’autant plus que les pneumatiques sur les premiers modèles n’offraient aucune stabilité à la machine. Toutefois, c’est ce caractère indomptable de la Countach qui faisait essentiellement son charme.