Le Dacia Duster diesel à l’étranger : découvrez pourquoi il faut franchir la frontière pour se procurer ce modèle convoité en voie de disparition en France

Depuis plusieurs années, Dacia s’efforce de répondre aux exigences changeantes du marché automobile mondial. La marque roumaine, réputée pour son rapport qualité-prix imbattable, ajuste ses offres selon les normes environnementales locales et les préférences des consommateurs. Cette stratégie adaptative est particulièrement visible avec ses modèles proposés au Maroc et en France, où les motorisations diffèrent sensiblement en raison des contextes économiques et législatifs propres à chaque pays.

Des motorisations qui se débrouillent au Maroc

Au Maroc, Dacia continue de miser sur le diesel, une motorisation encore très prisée par les automobilistes. En effet, les modèles comme le Duster et le Jogger sont disponibles avec des moteurs diesel, adaptés aux préférences locales et aux coûts du carburant. Le Duster Diesel, par exemple, est équipé d’un moteur 1.5 dCi développant 115 chevaux. Ce véhicule rejette seulement 123 g de CO2 par kilomètre et affiche une consommation moyenne de 4,7 litres aux 100 km. Son tarif de départ est de 226 900 dirhams, soit environ 21 750 euros.

Quant au Jogger, il est proposé avec un moteur dCi de 102 chevaux, émettant 112 g de CO2 par kilomètre. Ces options diesel restent attractives dans une région où le prix du gazole est plus compétitif que celui de l’essence, permettant aux conducteurs de réaliser des économies significatives sur le long terme.

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Vers l’hybride à la française

En France, la transition vers des motorisations plus écologiques est en marche, avec une offre Dacia orientée vers les hybrides. Le constructeur a ainsi délaissé le diesel pour se conformer aux contraintes environnementales et réglementaires. Le Duster, absent en diesel, propose une gamme de motorisations essence et hybrides. Parmi elles, le moteur 1.2 TCe micro-hybride de 130 chevaux se distingue par ses 123 g de CO2 par kilomètre et une consommation de 5,5 litres aux 100 km. De plus, le moteur 1.6 Hybrid de 140 chevaux réduit encore l’empreinte carbone à 112 g de CO2 par kilomètre, avec une consommation de 5 litres aux 100 km.

Le Jogger suit cette tendance, disponible en version essence avec le TCe 110 et en version hybride, affichant des émissions limitées à 105 g de CO2 par kilomètre. Cette orientation vers l’hybride répond à une demande croissante pour des véhicules plus respectueux de l’environnement.

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Quand les normes européennes s’imposent

En Europe, les choix stratégiques des constructeurs automobiles comme Dacia sont fortement influencés par les réglementations environnementales. Les normes strictes imposées par l’Union européenne, notamment la future norme Euro 7 prévue pour novembre 2026, dictent les limites d’émissions de CO2 pour les nouveaux véhicules. Dans ce contexte, les moteurs diesel, bien que performants sur le plan de la consommation, sont pénalisés par leurs émissions d’oxydes d’azote.

Les zones à faibles émissions (ZFE) en France, qui restreignent progressivement l’accès aux véhicules diesel, renforcent la nécessité de se tourner vers des alternatives plus propres. Les moteurs à essence et hybrides deviennent ainsi des options incontournables pour les constructeurs souhaitant rester compétitifs tout en respectant les nouvelles normes.

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Alternatives et perspectives d’avenir

Face aux défis environnementaux et économiques, Dacia propose également des solutions économiques et écologiques avec ses versions Eco-G essence/GPL. Équipées d’un moteur trois-cylindres 1.0 Eco-G compatible GPL, ces voitures développent 100 chevaux et offrent une alternative viable au diesel et à l’hybride.

En Europe, le nouveau Duster est commercialisé à partir de 19 990 euros avec le moteur Eco-G, tandis que la version full hybride est disponible dès 26 800 euros. Cette diversité de choix permet à Dacia de répondre aux besoins variés des consommateurs, tout en s’adaptant aux différentes contraintes budgétaires et écologiques.

En adoptant des stratégies diversifiées selon les marchés, Dacia s’adapte habilement aux exigences locales. Comment les autres constructeurs automobiles peuvent-ils s’inspirer de cette approche pour rester pertinents face aux défis environnementaux mondiaux ?

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